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MH17 : Malaysia Airlines rembourse les billets pour ses passagers inquiets

Frappée par deux crash aériens majeurs en quatre mois (vol MH370 et vol MH17), la compagnie malaisienne a décidé de proposer le remboursement de billets déjà achetés par des passagers craintifs à l’idée de voyager à bord d’un de ses avions. Elle a aussi décidé de renommer le vol MH17, comme l’avait fait Air France pour le vol AF447.

Jusqu’au jeudi 24 juillet, les passagers souhaitant échanger, retarder ou annuler un billet réservé sur un vol de Malaysia Airlines peuvent le réaliser sans frais y compris pour les billets dits non remboursables, a annoncé la direction. Autre décision de Malaysia Airlines qui se doit de réagir après les vives critiques dont elle a pu être l’objet concernant sa gestion des recherches et de la communication suite à la disparition du vol MH 370 entre Kuala Lumpur et Pékin en mars dernier (239 disparus), elle a annoncé qu’à partir du 25 juillet, le vol entre Amsterdam et Kuala Lumpur ne sera plus le vol MH17 (un numéro à vite oublier pour respecter la sensibilité des proches des disparus) mais le vol MH19.

En Ukraine, sur le site du crash à 19 km de la frontière de l’Est de l’Ukraine avec la Russie, les secouristes ont découvert 196 corps (sur 298 passagers et membres d’équipage) qu’ils ont transportés dans des wagons réfrigérés en raison de la chaleur et d’animaux sauvages. Un officiel de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) sur place a décrit une atmosphère surréaliste avec un site faussement sécurisé, ce premier précisant que les deux boîtes noires n’avaient pas été retrouvées, contrairement à ce qui avait été annoncé hier. Certains experts déplorent le déplacement de débris et la disparition de potentiels indices. Selon un officiel de la sécurité ukrainienne, les séparatistes pro-russes possédaient en leurs possession « au moins » trois systèmes de missiles sol-air de l’armée russe, qui auraient depuis le crash, pris le chemin de la Russie.

Malgré l’accord sur une zone de sécurité, l’accès semble parfois difficile, Washington ayant décidé de mettre la pression sur Moscou. « Les Etats-Unis sont très préoccupés par le fait que, pour la deuxième journée d’affilée, les enquêteurs internationaux et de l’OSCE se sont vu refuser un accès au site du crash », rapporte le département d’Etat américain.

La Russie, sous pression internationale, rejette toute responsabilité concernant ce tir de missile sol-air.